Asteur qu’on est branchés (Paroles et musique : Marie-Laure Boudreau © 2017)
Ça parle, parle, parle; personne n’écoute
Input/ Tous-t-azimuts
À chaque minute
L’info subit la fracture/ Des Pages de Figure
La prise de parole est noyée par les trolls
Comment/ Trouver/ Comment trouver une minute de silence?
Pour méditer par soi-même sur ce que l’on pense
Avant de le partager sur toutes les fréquences
Refrain :
Asteur qu’on est branchés/ il faut, par extension/
Se tourner/ sept fois les pouces avant de texter
Ça buzz, buzz, buzz/ Tout le monde répond
Output/ de diatribes
Ou bien on exhibe
Son chien, son voisin, son destin
On filtre c’qu’on veut bien
La conversation résonne d’un écho profond
Comment/ trouver/ une réflexion qui n’est pas un miroir ?
Cachés derrière un écran/ une barrière empathique
Une barrière visuelle chargée de stéréotypes
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Libertée (Paroles et musique : Marie-Laure Boudreau © 2017)
Refrain :
Toujours il y a des choses que la société permet aux hommes de faire
Lorsqu’une femme s’y essaie
Elle se fait regarder de travers
La belle geôlière de Moustaki se retrouve coincée à sa façon
Car elle n’est pas née garçon
Je veux chanter pour toutes celles qui
N’ont pas eu mot à dire sur le cours de leur vie
Ici ou ailleurs
Esclaves du patriarcat
Des femmes à qui l’on ne donne pas le choix
(Refrain)
Liberté ! Pour les femmes dont le corps ou l’esprit est contrôlé
Par des hommes ou des femmes enrôlées
Ici ou ailleurs
Liberté des morales antiques
Société ne veut pas dire être identiques
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Mauvais record (Paroles et musique : Marie-Laure Boudreau © 2017)
Vendredi soir/ Red’s Levee Bar
Y a ben du monde dans la cabane
Pis ben d’la boucane
Ça s’est reviré/ Sur notre entrée
Après une bière/ cool/
Ç’a continué d’jouer au pool
Refrain :
Oh S’il-vous-plaît!
Emmène-moi encore…
J’ai pas fait exprès
D’mettre le mauvais record
Le trouble commence/ dans ta souvenance
Quand un gars m’accoste
M’donne du cash pour l’juke-box
J’en choisi trois/ à la deuxième
On entend une mouche voler
La barmaid sacrer
(Refrain)
Depuis c’temps-là/ qu’on y va pas
C’était un vendredi
Femme-la dit, femme-la dit :
(Refrain)
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La nuit se lève (Paroles et musique : Marie-Laure Boudreau © 2017)
Tu arrivais toujours bien après minuit
Des soirs où les amis de chiens sont gris
Tu lançais « Salut mon lapin! »
Suivi d’un drink qui n’était que le tien
Un jour t’as dit que tu t’en allais au loin
Sur le vieux continent/ terre de tes anciens
Voyage d’un mois/ on te croyait
Sans le savoir jamais on te reverrait
Refrain :
La nuit se lève/ un homme s’assit au bar
La nuit est jeune/ l’homme vieillit; c’est un départ
Jour de décembre/ sonnerie derrière le bar
« T’aurais pas vu mon père, par hasard ? »
Y a pas personne qui savait rien
Étais-tu prisonnier ? Écarté en chemin ?
(Refrain)
C’est une infirmière qu’est venue prendre un verre
Qui nous l’a dit/ Toi, t’étais beaucoup trop fier
La vérité était éclose
Ton voyage… à l’hôpital pour une cirrhose
(Refrain)
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Zydeco across Atchafalaya (paroles et musique: Marie-Laure Boudreau) © 2009
Grand danseur/ Finit la danse la tête en bas
Zydeco/ ‘cross Atchafalaya
Creole brothers/ Driving me down the Interstate
Joli cœur/ Moi j’connais pas comment j’vas faire
Pour se revoir/ Qui me dit c’est juste une histoire
Creole brothers/ Driving me down the Interstate
Grand danseur/ Finit la danse la tête en bas
Zydeco/ ‘cross Atchafalaya
Creole brothers/ Driving me down the Interstate
Comment ça se fait tu fais tout ça/
Du plancher de danse aux caresses?
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Pas de repos(paroles et musique: Marie-Laure Boudreau) © 2015
Pas de repos pour Baltimore/ Ni dans le Missouri
« Les temps changent », on a déjà dit/ Mais changer les mentalités : un temps de tortue
Le lièvre court lousse à Saint-Louis/ Gare à la police : il a pas la peau qui lui sourit
Lui aussi, sous son masque de cérémonie/ Il aurait besoin d’un gris-gris
Pas de repos pour Baltimore/ Ni dans le Missouri
« Les temps changent », on a déjà dit/ Mais changer les mentalités : un temps de tortue
Combat/ Combat du plus fort/Bombes lacrymogènes
On a assez de pleurer les morts tués à tort
Pas besoin de plus de larmes
Pas de repos pour Baltimore/ Ni dans le Missouri
« Les temps changent », on a déjà dit/ Mais changer les mentalités : un temps de tortue
Range tes armes, policier, range tes armes
Quand l’autre est mains nues
Ne vois-tu pas que tout comme toi
Il a patte blanche
Pas de repos pour Baltimore/ Ni dans le Missouri
« Les temps changent », on a déjà dit/ Mais changer les mentalités : un temps de tortue
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Across the street neighbour (paroles et musique: Marie-Laure Boudreau) © 2013
I’d like you to meet my neighbour
She’s a sweet little old lady
Always looking for company
Looking after everybody
I’d like you to meet my neighbour
Her name is Nola, like the city
Hangin’ out on her balcony
A bit ‘cause of her the street is lively
I used to live on Cleveland street
Right behind The Static
Ooh it was frantic
Every Wednesday night
Just got back in town today
Don’t live in that ‘hood no more
But cycling by on my way
Said « hello » to Nola just like before
That’s when she said it all :
Her cousin beat her with a hammer
She’s back on her feet, but a few missing teeth
He stole her money for dope
Violence ain’t always out on the streets
Drugs made him lose it
This man has beaten his kin
Don’t know who’s gonna save his skin
I’d like you to meet my neighbour
She’s a sweet little old lady
Always looking for company
Still hangin’ out on her balcony
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Interlude (paroles et musique: Marie-Laure Boudreau) © 2013
Enhardis-toi pas, enhardis-toi pas
Use pas ton power pour moi
Minuit moins quart, j’réponds pas
I know the game so well
Been there; Done that
Enhardis-toi pas, enhardis-toi pas
Ôtes donc ta patte dessus moi
Complice mais pas à c’jeu là
I know the game so well
Been there; Done that
Que je joue ou je joue pas
C’est un peu pareil
Asteur on sait que toi t’es gambler
I know the game so well
Been there; Done that
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Nonc’s blues (paroles et musique: Marie-Laure Boudreau) © 2015
Li c’est un Rollin’ stone
Li peut pas s’arrêter du tout
Li peut pas jeter racine
Longtemps longtemps quelque part
Tout comme un virevoltant
Roulant sur les dunes du désert
D’ailleurs le plus longtemps qu’il a resté
C’était dans une ville fantôme
Grand rebelle, il s’en sort
Oui, c’est un bum de bonne famille
Souvent il n’a pas tort
Même s’il n’est pas exemple à suivre
Tout comme un virevoltant
Roulant sur les dunes du désert
D’ailleurs le plus longtemps qu’il a resté
C’était dans une ville fantôme
Il roule, il roule et il a soif
C’est bien ça qui est le plus triste
Il s’hydrate et puis pouf!
Parti sans laisser de piste
Tout comme un virevoltant
Roulant sur les dunes du désert
D’ailleurs le plus longtemps qu’il a resté
C’était dans une ville fantôme
La société tend un piège
Qu’il faut savoir déjouer
Malgré tout, malgré tout, stie!
Elle ne fait que rattraper
Ouais c’est un virevoltant
Roulant sur les dunes du désert
D’ailleurs le plus longtemps qu’il a resté
C’était dans une ville fantôme
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Dansé à l’île d’Entrée (paroles et musique: Marie-Laure Boudreau) © 2005
Took a dance with Lance
Took a dance with Lance
Ça se passe un samedi soir/ Près de la lumière du phare
Mais pas le far west/ Enfin presque
Sur la pointe sud de l’île d’Entrée
Took a dance with Lance
Took a dance with Lance
Il y a une danse ce soir et tout le monde est invité
That’s where I met the « King » of Entry
I don’t know if he danced the Elvis way
But he looked like a red-haired devil anyway
Took a dance with Lance
Took a dance with Lance
Long twisted hair/ cowboy boots
Barbe courte/ barbe rousse
Avec une pogne de fer
A true islander
Took a dance with Lance
Took a dance with Lance
Now as I look/ From the other side of Sandy Hook
I just see a round-shaped landscape
Hills and nothing else
Pas de phare en regardant vers l’est
No more dance with Lance
No more dance with Lance